Modélisation des écosystèmes marins basée sur les traits fonctionnels

 

Thèse de doctorat de Thomas Benoit (2022-2025)

 

Comment la perte ou les changements d’habitats impactent-ils la structure des communautés benthiques et la biodiversité ?

 

Les habitats marins biogéniques jouent un rôle important dans le fonctionnement de l’écosystème et interagissent avec la faune à travers des effets directs (complexification de l’espace offrant de nouvelles niches écologiques) ou indirects (atténuation des pressions biotiques et abiotiques). Les effets de la perte ou changement d’habitat actuellement observés sont mal compris à large échelle, en cause un manque de connaissances sur la nature des interactions entre la faune et les habitats biogéniques. En effet, les mécanismes sous-jacents à l’érosion de la biodiversité sont principalement décrits largement comme la résultante de multiples pertes de fonctionnalité.

 

Ma thèse vise à développer une approche globale innovante, mettant en lien la faune et les caractéristiques des habitats biogéniques, pour accroître la compréhension des écosystèmes dans leur état actuel et d’anticiper sur l’impact des changements à venir.

 

Elle se déroule selon 3 axes complémentaires : (1) Mettre en lumière sur la base de la littérature scientifique des grandes caractéristiques d’habitat ; (2) Construire, à partir de jeux de données, des réseaux écologiques et faire émerger des règles génériques d’appariement entre habitats biogéniques et faune associée ; (3) Dresser un cadre théorique pour mieux comprendre et prédire la structure et la dynamique des écosystèmes côtiers benthiques.

Cette thèse se déroule dans le cadre du projet TRIDENT.

 

 

Encadrants:
Martin Marzloff (LEBCO), Cédric Bacher (LEBCO), Aurélien Boyé (LEBCO), Mathieu Chevalier (LEBCO)

 

Collaborations:

Financement: