VELELLA - Réduire le coût de l’énergie et l’impact environnemental de l’éolien flottant, tout en augmentant sa fiabilité

Quel est l'état de la biocolonisation sur le flotteur de l'éolienne FloatGen ? Comment cette biocolonisation influence-t-elle le fond naturel sous-jacent, via le flux de matière organique ?

C’est ce que l’on va chercher à examiner de près et quantifier, pendant 3 ans, à l’échelle de l’unique prototype d’éolienne flottante qui existe actuellement en France, le démonstrateur FloatGen, installé au large du Croisic.

 

Comme n’importe quel objet immergé en mer, les fondations d’éoliennes offshore se voient vite colonisées par un cortège d’espèces d’algues et d’invertébrés benthiques, parmi lesquels on trouve énormément d’animaux filtreurs (jusqu’à plusieurs kilos par mètres carré!), mais aussi des espèces non-indigènes (qu’on ne devrait normalement pas retrouver à cet endroit).

 

 

L’influence des éoliennes en mer, en particulier des éoliennes flottantes, sur la biodiversité benthique ne s’arrête pas là. Les fonds naturels environnants peuvent être impactés localement par les lignes d’ancrage, et peuvent être influencés par la biocolonisation (le biofouling) présente sur le flotteur des éoliennes. En effet, beaucoup de mollusques (surtout des moules), de vers et de crustacés filtrent le phytoplancton et les particules de l’eau de mer pour se nourrir et rejettent des fèces en quantité plus ou moins importante selon les espèces ou la saison. Toute cette matière organique et inorganique (coquilles vides, cadavres d’animaux) peut modifier la nature des habitats benthiques et la diversité des communautés qui se trouvent en dessous.

 

Contacts scientifiques:
Antoine Carlier (LEBCO), Nicolas Desroy (LER-BN)

 

Collaborations: