DENIM - Déterminer le caractère envahissant des espèces non-indigènes marines métropolitaines
Quelle est la dynamique d'expansion des espèces non-indigènes? Quelles sont les zones les plus propices à leur établissement?
En analysant les traits de vie des communautés sessiles des substrats durs, DENIM vise à déterminer la distance fonctionnelle entre les espèces non-indigènes et leurs milieux.
En milieu marin, la prévention est la clé pour gérer les espèces non-indigènes (ENI) envahissantes marines. Il est donc crucial d’anticiper les lieux des introductions et expansions ENI marines, et d’identifier celles ayant les plus grands potentiels d’expansion
Les ports, zones de métissage d'espèces
La Méditerranée, et la côte languedocienne en particulier, sont des hotspots du changement climatique et pour la navigation de plaisance. Les ports abritent des communautés originales, souvent métissées entre des taxons qui n’auraient pas pu se rencontrer naturellement (Touchard et al., 2022). Les nombreux substrats durs et artificiels servent de pas japonais pour ces espèces, et expose à un risque d’accélération de l’expansion secondaire des ENI marines de ces substrats.
Selon le niveau de perturbation, les ports peuvent donc héberger une biodiversité plus importante que les zones peu urbanisées et cela associé à un changement radical des communautés, avec la présence d’ENI, mais aussi d’espèces tolérantes au stress.
Prédire les zones propices à l'établissement des ENI
Les mécanismes associés à ces « patterns » de biodiversité urbaine sont néanmoins complexes et restent peu étudiés (Faeth et al., 2012). C’est en comparant les traits de vie des communautés de faune sessile des substrats durs, naturels et artificiels, que le projet DENIM permettra de déterminer la distance fonctionnelle entre les ENI et leurs milieux (Su et al., 2023).
L’approche de modélisation proposée dans le projet vise à étudier la dynamique d’expansion des ENI, et prédire les zones les plus propices à leur établissement le long de la façade Méditerranéenne, actuellement et dans le futur.
Contact scientifique: Amelia Curd (Lebco), Iris Lang (Conservatoire des Espaces Naturels Occitanie)
Collaborations:
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